| Carmen Soares | | L\'Enfer est mon Paradis | | Les Ailes Noires |  | | 53 messages postés |
|  Posté le 24-04-2007 à 18:44:10   
| Comme le disait le vieil adage, un esprit sain dans un corps sain. Respectant cette règle depuis qu'elle était fillette, Carmen avait décidé de faire son jogging hebdomadaire ce jour là, courant au milieu du gel et des intempéries. Tout était allé si vite. Quelques jours encore auparavant, elle se baladait en robe légère dans le jardin et la voilà qui regardait la vapeur s'échapper de sa bouche à chaque nouvelle respiration.
Voulant un peu explorer le monde qui l'entourait, elle avait fini par déboucher dans une immense vallée entourée de falaises noires et impressionantes. Ici, le gel avait été remplacé par une sorte de suie noir et glaciale, craquant sous chacun de ses pas. Elle avait du s'arrêter longtemps, subjuguée par ce paysage à la fois terrifiant et grandiose. Digne des romans d'horreur, une vaste plaine ou ne reignaient que la sollitude et le silence. Un silence assourdissant, mort, pesant sur chacune de ses oreilles. Un sourire s'tait dessiné malgré elle au coin de ses lèvres. Cet endroit était tout simplement parfait. Un enfer sur terre, une perfection noire et obscure. Le froid qui règnait ici n'était n aucun cas du au gel, il venait de la mort qui émanait de chaque replis, chaque fissure du sol. Cette mort antique et sublime semblait descendre du ciel, emportée par chaque flocon de neige noire qui y tombait.
Distingant au loin les bruits de la ville, elle s'était envolée pour découvrir un monde plus parfait encore. Son monde... Bien sur, pas le sien au sens propre, elle n'avait jamais connu tel endroit. Non, plutot le monde qu'elle s'était formé dans sa tête depuis qu'elle était toute jeune. Ce monde là n'avait pas la splandeur des grandes villes. Ce petit hameau semblait même sur le point de s'effondrer. C'tait un paysage noble, pareil aux princes qui veulenet faire mieux que les grands seigneurs. Ce monde là défiait tous les autres. Ces falaises noires s'élevaient avec arroigance vers le ciel, criant leur immensité, leur supériorité sur tous. C'était là qu'elle atteindrait sa gloire et sa liberté, elle en était certaine. Elle venait de trouver ce qu'elle avait toujours cherché. Un No mans land empli de chaos, suant la liberté par tous les pores de sa splendeur.
Elle gravit une colline de bêton presque plus noire que le reste et abouti dans un temps. Elle enleva l'écharpe qui tenait son cou au chaud et savoura avec un plaisir nouveau et infini la brulure du froid sur sa nuque. Ses ailes se dressèrent d'elle même, libèrant un toubillon de plumes noires dont les vas et viens inscouciant et inlassables accompagnaient les remous que le vent avait fait naitre dans sa chevelure divine. Elle inspira profondemment ce froid brulant et glacial et sentit ses popumons geler sous l'impact.
Lentement, prudemment et irrésitiblement, elle avança dans ce temple sacré, ses pas la menant dans le plus profond des netraille sde la terre sans qu'elle ne s'en rende compte, écoutant avec un frisson d'émoi l'écho de sa démarche qui s erépercutait sur chaque scentimètre carré de marbre obscure, constatant avec facination et horreur que les bougies noires qui élclairaient la salle immense des offrandes ne dissipaient en rien la perpétuelle obscuritait qui règnait en ces lieux. De slieux maudits par Dieu, par Satant profanés, dont la sombre clarté émanait de toutes les entrailles qui y avait été déversés...
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Dans toutes nos différences, il n'est qu'une ressemblance. C'est cet amour flou, que j'ai pour vous. Vous êtes la tourmente, de mon ame violente. Je vous aime, je vous aime, je vous aime. |
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